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Patrice Delfour

La maladie du siècle, ce n'est pas le dos, c'est le temps !

Nouvelle approche transactionnelle



Je sors d’une life-saving session (groupe d’analyse de pratiques en entreprise) où les interrogations des uns et des autres tournaient autour de la gestion du temps. Ce fut l’occasion de rappeler que nos comportements sont liés à nos drivers de prédilection…

Dans cet article, après une très courte définition, j’exposerai les 5 drivers qui nous gouvernent tous (à différents degrés), leurs inconvénients et leurs avantages, et une règle pour les contourner quand ils ne sont plus efficaces pour gérer votre temps.


DRIVER : message contraignant reçu de figures parentales. Tant que nous y répondons nous pensons être sur la bonne voie (nous répondons à l’autorité introjetée), mais cette stratégie totalitaire inconsciente n’est pas adaptée à toutes les situations que nous rencontrons… loin de là.



  1. SOIS PARFAIT ! Ce message amène à toujours en faire un peu plus, réclamant toujours un peu plus de temps. Et la moindre activité devient chronophage. Le mieux est l’ennemi du bien dit-on. Et qu’est-ce que la perfection ? Visez la qualité, certes, mais sachez aussi reconnaître quand le travail est déjà suffisamment bien.

  2. FAIS PLAISIR ! Dire oui à tout et à tout le monde. Vous pouvez imaginer facilement l’empilement des tâches dans un temps qui devient de plus en plus restreint. Immanquablement la saturation arrive et le temps vous manque. Il est bon de faire plaisir quand vous en avez les moyens, sinon, apprenez à vous faire plaisir en respectant vos propres limites et en apprenant à dire non.

  3. ESSAYE ! Tout est compliqué pour celui qui doit faire des efforts et essayer constamment d’y arriver. Quelle que soit l’heure du jour (et de la nuit), toute l’énergie doit être déployée pour… essayer. L’horloge biologique est mise bien à mal : alors que les tâches les plus pénibles ou qui demandent le plus de peps devraient se faire en début de journée… ou après la sieste. Et rappelez-vous qu « essayer », c’est « faire ».

  4. SOIS FORT ! Faire cavalier seul, ne pas déléguer, ignorer les forces vives qui vous entourent… c’est aussi une bonne façon de se rendre indispensable, de vous épuiser et d’épuiser le temps qui vous était imparti. Les situations de crises peuvent justifier ce comportement où la procédure doit être appliquée coûte que coûte. En dehors de tels événements, et pour se sortir de ce mode de fonctionnement, apprenez à demander de l’aide, ce n’est ni dégradant ni honteux. Au contraire, vous risquez de faire des heureux en leur donnant de nouvelles tâches et en les responsabilisant.

  5. DEPECHE-TOI ! Typique de ceux qui procrastinent et qui doivent ensuite courir bien vite pour rattraper leur retard… Conformément aux conclusions d’Eisenhower, vous pouvez effectivement reporter au lendemain ce qui n’est ni important et ni urgent (voire l’oublier à tout jamais). Ce qui est urgent, il faut le faire, pour le reste, le maître mot est « anticipez ! ».

En espérant ne plus vous entendre dire que vous en avez plein le dos !

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